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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 10:06
Jonathan Coe est né en 1961 à Birmingham et est un auteur majeur de la littérature britannique actuelle.

J'ai aimé plusieurs de ses romans et à chaque fois je suis surprise car le style de chacun de ses romans est différent.








C'est la première fois que je lis un livre comme celui-ci. Il m'a beaucoup marqué. Il a reçu le prix Fémina étranger en 1995.

"Une fable cruelle et grinçante, une immersion dans l'univers du capitalisme torve, des déviances politiques et médiatiques, écrite avec drôlerie, suspense, angoisse ; magnifiquement britannique."


Ce livre a également reçu un prix (Médicis étranger 1998), l'ambiance y est très étrange et chaque détail a son importance.


"Dans l'Angleterre des années 80, Ashdown sur la côte est une grande bâtisse gothique quelque peu inquiétante qui sert de résidence à des étudiants, une galerie de personnages bien fêlés.

Ce livre n'est pas un roman policier mais un livre à tiroirs dans lequel critique sociale et politique, réflexions sur le sommeil, la sexualité, l'amour, opinions sur la psychanalyse ou sur une certaine critique cinématographique se juxtaposent avec un humour décapant."




C'est le dernier roman de J. Coe, l'histoire est dense, les personnages sont présentés de façon très subtile et fine, c'est un très beau livre dont la qualité d'écriture dépasse largement les autres, qui étaient pourtant déjà bons.

"Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen.
S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ?

En prenant cette distance que lui donne la voix féminine de sa narratrice, en collant plume et âme à la richesse intérieure de ses personnages, Jonathan Coe s’est octroyé ici une respiration nouvelle. Puissamment architecturé, La pluie, avant qu’elle ne tombe est l’un de ses romans les plus aboutis."



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