C'est ta fête, voici quelques photos pour toi.
C'est ta fête, voici quelques photos pour toi.
Je ne suis pas spécialiste, il doit s'agir d'une martre ou d'une fouine, je n'arrive pas bien à les distinguer l'une de l'autre. J'en avais déjà vu deux qui se chamaillaient un soir dans la rue devant chez moi. Cette fois j'ai vu où elles logent ; chez mon voisin ! Ou plutôt dans sa remise. Soit à moins de 8 mètres de ma terrasse.
Un livre est comme un jardin que l'on emporte avec soi dans sa poche.
Le meilleur endroit pour trouver une main secourable est au bout de ton propre bras.
Ne craint pas de croître lentement, ne redoute que l'immobilisme.
Si vous ne voulez pas qu'on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire.
Les sages s'adaptent aux circonstances comme l'eau épouse les contours du pichet.
Ingrédients ( pour 4 personnes) :
8 oeufs
100g de chorizo
1 poivron vert
120g de tomates séchées
10cl de crème liquide
2 cu. à s. d'huile d'olive
sel, poivre
basilic
Peler le chorizo et le couper en rondelles fines.
Couper les tomates séchées en petits morceaux.
Laver et épépiner le poivron, le couper en dés.
Faire revenir le poivron dans l'huile d'olive pendant 10 minutes.
Fouetter les oeufs. Ajouter la crème, du sel et du poivre et battre le tout.
Ajouter le chorizo et les tomates séchées aux oeufs. Verser la préparation sur le poivron et cuire 10 minutes à feu doux. Parsemer de basilic. Se déguste au choix, chaud, tiède ou froid.
De jolies cartes pour dire merci. Qu'elle que soit la façon ou la raison, ces cinq lettres, plus qu'une formule de politesse, sont l'expression de notre reconnaissance. Alors pensons à ce petit mot qui, dit avec sincérité, vaut bien de grands discours!
Publié en 1943, ce conte d'Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) est un grand classique qui se transmet de génénations en générations. Cette histoire nous invite à retrouver notre âme d'enfant.
Ce livre me tient particulièrement à coeur car Bruno et Florence (un couple tout à fait charmant qui nous a suivi et aidé lors de la préparation de notre mariage en 1992) ont lu un extrait lors de la cérémonie à l'église. Il s'agissait du passage sur le renard apprivoisé.
Voici un extrait pour le plaisir :
"J’appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d’un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l’herbe, et puis elles s’éteignaient le soir. Mais celle-là avait germé un jour, d’une graine apportée d’on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l’arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu’un matin, justement à l’heure du lever du soleil, elle s’était montrée.
Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant :
« Ah ! Je me réveille à peine… Je vous demande pardon… Je suis encore toute décoiffée… »
Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration :
« Que vous êtes belle !
— N’est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil… »
Le petit prince devina bien qu’elle n’était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !
« C’est l’heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi…
Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d’eau fraîche, avait servi la fleur." Saint-Exupéry
J'ai reproduit deux illustrations en window color pour en décorer une vitre et le miroir de la salle de bain. Ainsi tous les jours, le petit prince accompagne mes pensées dès le matin.
Et aujourd'hui c'est spécialement pour Alexiane, la charmante fille de Marie-Fleur. Bonnes vacances!
Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l'étang, parmi la saulaie
Où la brume vague évoquait un grand
Fantôme laiteux se désespérant
Et pleurant avec la voix des sarcelles
Qui se rappelaient en battant des ailes
Parmi la saulaie où j'errais tout seul
Promenant ma plaie ; et l'épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant dans ses ondes blêmes
Et les nénuphars, parmi les roseaux,
Les grands nénuphars sur les calmes eaux.
Paul Verlaine
Poèmes saturniens
photo : June
Pour Marie-Fleur (de lotus).